Belles-lettres : Mongo Beti 24 ans déjà !

Remembering

Mongo Beti 07/10/01 – 07/10/25 

Mongo Beti (de son vrai nom Alexandre Biyidi Awala) est un écrivain, essayiste et professeur camerounais né en 1932 à Akometam et décédé en 2001 à Douala. Connu pour ses romans satiriques dénonçant la colonisation et le néocolonialisme, comme Ville cruelle et Le Pauvre Christ de Bomba, il a également fondé la revue Peuples Noirs, Peuples Africains et a été agrégé de lettres classiques. Après un long exil en France, il est retourné au Cameroun en 1991 et y a ouvert la Librairie des Peuples Noirs.

Enfance et éducation

Né le 30 juin 1932, Mongo Beti a effectué ses études primaires et secondaires au Cameroun avant de partir en France en 1951 pour poursuivre des études supérieures de lettres.

Il est devenu professeur agrégé de lettres classiques.

Œuvre littéraire et engagement

Romans : Son œuvre romanesque, souvent marquée par l’humour et la satire, a pour sujet principal les maux de la société et de la vie politique africaine. Ses œuvres incluent Ville cruelle (sous le pseudonyme d’Eza Boto), Le Pauvre Christ de Bomba, Mission terminée, La Ruine presque cocasse d’un polichinelle et la trilogie Remember Ruben.

Essais et revue : Il a publié des essais et des pamphlets dénonçant le néocolonialisme, dont le célèbre livre Main basse sur le Cameroun. Avec son épouse, il a fondé la revue Peuples Noirs, Peuples Africains.

Carrière et retour au Cameroun

Après une carrière d’enseignant en France, il est retourné vivre au Cameroun en 1991, après 44 ans d’exil.

À son retour, il a ouvert la Librairie des Peuples Noirs à Yaoundé, un lieu de culture et d’échange.

Décès et héritage

Mongo Beti est mort le 7 octobre 2001.

Il est considéré comme l’un des plus grands écrivains camerounais, son œuvre ayant laissé une trace importante dans la littérature francophone et la lutte pour l’indépendance africaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *