Mag:Mag: Des clichés de quelques musées au Cameroun 

  Mag: Des clichés de quelques musées au Cameroun  1- Musée de Foumban 2- Musée National…

Rencontres Fraternelles des peuples Fong ville de Zoetele

Rencontres Fraternelles des peuples Fong les coulisses

Rencontres Fraternelles des peuples Fong Interview

Event : Rencontre Fraternelles des peuples Fong

Littérature Belles-lettres : Djaïli Hamadou Amal un biopic à l’honneur de l’écrivaine.

Littérature| Belles-lettres : Djaïli Hamadou Amal un biopic à l’honneur de l’écrivaine

L’annonce a été faite par l’écrivaine sur ses comptes sociaux officiels.

Je vous annonce la parution le mercredi 06 mars en France de la biographie qui m’a été consacrée par la journaliste et écrivaine Maria Poblete, aux Éditions Actes Sud, dans la collection CEUX QUI ONT DIT NON.

Une collection dont j’ai l’honneur de faire partie aux côtés des personnalités historiques à l’instar de Simone Veil, Gisèle Halimi, Nelson Mandela, ou encore Victor Hugo et Aimé Césaire.

Voici quelques rendez-vous tournants autour de cette belle actualité hommage.

Retrouvez-moi le jour de la sortie à 18h30, à la librairie « L’arbre à lettres », 62, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris, pour une rencontre exceptionnelle autour du livre.
L’ouvrage sera également présenté à l’UNESCO le 8 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Par la rédaction

Mediasphére : Congrès Mondial des Médias

Mediasphére| News  Global Media Congress   Par la rédaction 

Art contemporain : Retour sur la conférence de presse de Créations Contemporaines  »

Culture

Art contemporain| Retour sur la conférence de presse de Créations Contemporaines avec en vitrine le projet intitulé  » Gouli  » venu du septemtrion du Cameroun.  

Par : Junior King Ondoua 

Ce jeudi 09 novembre a eu lieu au Musée National, à Yaoundé, la conférence de presse de présentation du projet baptisé  » Gouli  » de l’artiste visuel Alioum Moussa en présence des responsables des lieux, des étudiants en arts plastiques, des intellectuels, journalistes,  et visiteurs au passage.

L’événement s’est ouvert par les propos de souhaits de bienvenue de la promotrice de Créations Contemporaines en la personne Raïssa NJOYA, promotrice et co-curatrice de MOD’ART . Il est important de relever que c’était ma première fois de rencontrer une personne aussi passionnée d’art contemporain et qui l’expliquer avec une telle aisance relationnelle qu’à elle seule on pouvait y passer toute la fin d’après-midi.

Les artistes visuels doivent être valoriser ce qui est différent de l’idée erronée du marketing auquel on nous prête… Non nous faisons de la promotion des travaux des artistes et ses derniers doivent parler pour ne pas être oublié dans la société  

Qu’est-ce que l’art contemporain ? Qu’est-ce qu’un artiste ? Comment organise-t-on une exposition ? Comment choisit-on un sujet, un artiste, une œuvre ? Quels sont les acteurs rencontrés au cours de la conception et de la réalisation d’une exposition ? Qu’est-ce qui une restitution de résidence ? Voilà autant de questions que se pose le public venu nombreux dans cette salle du flanc gauche de l’encre de l’histoire du Cameroun. Autant de questions auxquelles Alioum Moussa, et son confrère Jean Michel DISSAKE ont répondus à tour de rôle.  Des questions qui ont trouvés des réponses justes et précises auprès de celui qui a eu l’inspiration du projet baptisé  » Gouli  » l’objectif étant de n’être plus vu comme le  » Alioum  » qui vient en famille se ressourcer, mais le  » Alioum  » dans sa confortable casquette d’artiste visuel.

 » Gouli, veut dire la sueur bien évidemment, après avoir beaucoup chercher entend qu’artiste je suis ressaisi et j’ai pris la décision de travailler avec les concepts m’étant frotter avec le métier du théâtre. Gouli, était une façon pour moi de parler de mon enfance partant d’un constat de la philosophie vestimentaire de la région de l’extrême Nord du Cameroun 

Vêtu dans une tenue traditionnelle d’apparat de l’aire soudano saharienne, c’est dans la même aisance de la co -curatrice qu’il a répondu. À tour de rôle les personnes présentes ont pris du plaisir à apprendre et débattre. Ce projet avait pour destination première le pays des lions de la Teranga, mais faute de moyens l’organisatrice bien entourée a prise la sage et juste décision de réaliser le projet au Cameroun.

La démarche artistique de ce projet a été bien pensée quelques anecdotes ont étés partagés avec émotion sur la rencontre en elle-même, le comment du pourquoi de la résidence, la finalité et surtout la réalisation en tenant compte de tous les aspects sécuritaires, sanitaires, logistiques et artistiques.

Les idées et concepts d’ Alioum Moussa et Jean Michel DISSAKE se rejoignent artsiquement leurs idées  éclairent les pensées sur un fait de société qui a fini par se normalisé, modifient la perception des artistes et offrent des expériences visuelles incroyables.

Rien qu’avoir le rendu du livret d’exposition et quelques projets diffusés en 3D on a l’impression que peindre, en extérieur, relève d’une longue réflexion poussant progressivement les artistes visuels, les plasticiens à quitter les ateliers et leur confort pour représenter les paysages. C’est le résultat d’un travail donc la programmation, exceptionnelle, mêle une d’expositions impressionnistes.

Des propos, qu’à relever également le conférencier présent qui modéré avec maîtrise la phase débat qui s’est clôturée avec des belles recommandations que ça soit des auteurs, des œuvres ou encore même des références nous en voulons pour preuve Engelbert Mveng, de regretter mémoire digne fils de l’aire Ekang beti, comme rien ne fait au hasard un fils Ekang avait son exposition dénommée  » Verseau  » en exposition. L’artiste pluridisciplinaire Jean Marie Claude Ahanda, a expliqué en quelques mots l’idée de cette exposition. L’on a tout de même noté la chaleureuse accolade fraternelle entre les artistes visuels, comme quoi les artistes devraient prendre exemple sur ses derniers et si la solution venait de l’art contemporain pour enfin exorciser ce milieu. Il serai plaisant de voir une programmation, d’art contemporain, des spectacles de danse contemporaine, des performances, de l’art numérique, des arts de la rue, des colloques , des conférences et rencontres pour des rendez-vous festifs ouverts à tous de la véritable nourriture pour le corps et l’esprit.

 

Art contemporain| Exposition :  » Verseau  » de Jean Marie Claude Ahanda au Musée National.

Culture

Art contemporain| Exposition 

« VERSEAU » L’Exposition de l’un de nos Grands artistes Africain Jean Marie Claude Ahanda  au Musée National de Yaoundé ouverte jusqu’au 12 novembre 2023.

Biographie et parcours 

Jean-Marie Ahanda est un  journaliste, peintre, musicien, chanteur, arrangeur, chef d’orchestre et producteur. Un homme pluridimensionnel.

Jean Marie Ahanda est né le 10 juillet 1953 à Yaoundé, il est un ancien élève du collège Vogt. Contre l’avis des membres de sa famille, il décide de faire de la musique.

Il est à la fois un témoin privilégié et un acteur de l’histoire de la musique camerounaise. Il a été sociétaire des Tulipes Noires de Yaoundé où il officiait comme trompettiste, chanteur et plus tard membres des groupes « Ozila 2000 » et « Zoulou Gang » en France. Ces deux groupes sont en réalité les ancêtres de ce qui donnera plus tard le célèbre groupe antillais « Kassav » avec Jacob Desvarieux et Mbida Douglas.

Parallèlement à la musique, Jean-Marie Ahanda se passionne pour la peinture. Il a été trois fois lauréat de concours nationaux et compte à son actif plusieurs expositions majeures (Cameroun, Gabon, France, Etats-Unis). Passion qu’il continue à vivre jusqu’à ce jour.

Avec le soutien de son oncle Onana Guy à l’époque haut responsable dans une cimenterie basée à Douala, il s’envole pour la France afin d’y suivre une formation en arts graphiques. Il dépose ses bagages à Paris à un moment où le monde du show biz africain est en plein essor. Il se fond dans l’atmosphère. Il retrouve des anciens amis et fait de nouvelles rencontres. Il retrouve le saxophoniste Jimmy Mvondo Mvelé, le pianiste Justin Bowen, Mbida Douglass. Ils retrouvent des potes de l’équipe nationale du Makossa à l’instar de Toto Guillaume. C’est à Paris qu’il rencontre l’écrivain Blaise Ndjehoya dit « Makossa ».

Son premier séjour parisien va s’achever d’une manière rocambolesque ; au cours d’une virée en boîte de nuit ; il se fait piquer dans sa veste rangée dans le vestiaire l’argent que lui envoyait son oncle pour payer ses frais de scolarité. C’est ainsi que s’achève son aventure universitaire à Paris et son séjour français.

À son retour de Paris en 1978, il est recruté comme journaliste au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune où il prend en charge la rubrique culturelle. En fin observateur, il découvre de nouveaux talents et propose des idées ingénieuses.

Il est le concepteur du label « Ebobolofia » de Clolo. C’est Jean-Marie Ahanda qui conseille à Claude Tchemeni de se lancer dans la production musicale, il lui propose aussi d’adopter le nom Ebobolofia (bâton de manioc et avocat en langue béti) comme nom de label ; une expression qui rappelle la modestie. Le nom du label trouvé, Jean-Marie Ahanda suggère à Claude Tchemeni de miser sur le groupe les Véterans qui fait fureur à Mvog Ada. L’album est enregistré au studio multipiste de Radio Cameroun, Ahanda s’occupe de l’orchestration, le mixage se fait à Paris avec les touches de Georges Seba, Jimmy Mvondo Mvelé et Moustik Ambassa. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.

Sorti en 1983, l’album Me ne Ngon Oyap et son titre phare Kulu la tortue connaissent un énorme succès.

En effet, dès les années 1979, Ahanda avait entrepris de sillonner les bars et cabarets dans lesquels se produisaient les orchestres et groupe Bikutsi. Il a déjà l’intime conviction qu’il est possible de faire quelque chose avec ce rythme.

C’est à Escalier Bar de Mvog ada qu’il va découvrir Les vétérans d’Ongola sous la direction de Tsimi Paul.

Parallèlement à tout cela, Jean-Marie Ahanda continue son métier de chroniqueur à Cameroon Tribune. Le flair aiguisé et toujours à l’affut, Ahanda déniche de nombreux talents dans ce groupe dont un jeune guitariste aux doigts magiques : un certain Zanzibar. Il fait évoluer Zanzibar de la guitare rythmique à la guitare solo.

Jean-Marie Ahanda a désormais une idée en tête : créer un groupe qui va révolutionner et internationaliser le Bikutsi. Son projet est futuriste. Il fonde avec Zanzibar le groupe Les têtes brulées dont l’ossature est constituée des éléments tels que : Zanzibar, Soul Mangouma, André Afata, Apache Ango.

Malgré la brouille qui l’a opposé à Ange Ebogo Emerent, notons néanmoins qu’il a participé à la réalisation du fameux album Okon Makon (la maladie dont je souffre). C’est Ahanda qui s’envole à Paris après l’enregistrement pour orchestrer les arrangements de studio avec la participation de ses complices Jimmy Mvondo Mvélé et Justin Bowen. Sorti en 1985, ce sera un immense succès.

Ahanda est viré de son poste de journaliste à Cameroon Tribune ; il peut désormais se consacrer à ses activités artistiques. C’est le début de la belle épopée des Têtes Brulées. Jean-Marie Ahanda est celui qui a enfanté et révélé musicalement « Zanzibar » en tant qu’artiste. Le groupe les têtes brulées ne s’est jamais remis de la perte de Zanzibar. Ils ont eu plusieurs autres albums (Ma musique à moi en 1990, Bikutsi Rock en 1992, Be Happy en 1995, Bikutsi Fever et 2000 et Repentance en 2009) mais n’ont jamais retrouvé leur niveau de gloire d’antan. Comme indiqué précédemment, il a été à la fois un témoin et un acteur privilégié de l’évolution de la musique Camerounaise.

Source : Arol KETCH – 10.02.2020

« Les Icônes de la Musique Camerounaise » (Tome1)