Stanley Enow remplit le Stade Militaire de Yaoundé

Living Together Festival : Stanley Enow remplit le Stade Militaire de Yaoundé. 

Par: Junior King Ondoua 

L’artiste rappeur et entrepreneur a clôturé son concept baptisé  » Living Together Festival  » de manière simple et efficace avant de se concentrer sur ses prochains défis innovants.

Comme dans 24H Chrono la série culte de 14h à 3h40 ses événements se sont déroulés au Stade Militaire de Yaoundé. Le premier plateau a vu défilé à tout de rôle des artistes en herbe venant des dix régions. Une fois sur scène ils avaient à peine le temps de se présenter que le public devenait plus attentif aux premiers phrasés de leurs chansons créant une interactivité émotionnelle cela se traduisait par des applaudissements nourris, des youyou, des invitations à ne pas quitter la scène. On pouvait entendre en se rapprochant de certains festivaliers des propos suivants :

 » L’artiste là est bon heinn !!! C’est vraiment un ami de Stanley Enow….NDLR… Il a encore du chemin mais il chante bien.. »  

 » Celui-ci doit encore apprendre à faire du live s’il continue de work hard ça va aller…rien n’est facile même draguer une femme  »  

 » C’est vrai qu’être artiste c’est aussi être créatif…mais là la tenue laisse à désirer…on s’attarde plus  sur sa tenue, pourtant elle chante bien hélas ! Sinon  » j’aime ce qu’elle propose… rire  » … 

Deux Djettes se succèdent sur la scène pour ouvrir l’offre nocturne en mode boîte de nuit la température commence à monter cela tombe bien il y a un duel entre le froid et l’effervescence de chaleur que dégage le public. 23h 09 une légère arrosé débute on s’attend à ce que les festivaliers présents sur la pelouse se réfugie sur gradins déjà plein. C’est mal connaître ce public, bien au contraire il ne bouge pas d’un pas. Le deuxième plateau d’artistes va donner raison à ses milliers de festivaliers nous en voulons pour preuve la prestation de l’artiste Aloch 237 on pouvait entendre chacun fredonner le chorus  » Je suis Camerounais yele yele  » …

Les Hots se passent le témoin à chacune des intro  » Yaoundé est-ce que ça va?  »… 00h11 physique frêle mais timbre vocal puissant l’artiste Petit Axel ouvre le bal des artistes Mbolé le public Yaoundéen est en extase … Et cela va s’enchaîne avec Kratos le Dieu de la guerre bain de foule, arrêt devant le carré VIP il a repéré le capitaine courage  » Rigobert SONG  » la suite n’est que mémorable… Les coups de reins rythmique de Petit Virus ne laisse personne indifférent.. la voix baryton de Petit Malo gravite tout autour du stade…. Dj Lexus viendra à son tour rappeler que la vie  » c’est Nacho Nacho….la vie c’est Nayo Nayo  » . 

Ses prestations des artistes Mbolé ont redonner du sourire à ses fans dans le public qui sont venus spécialement pour les artistes présents sur le visuel événement à l’exemple de Ténor, Kocee, Magasco… Tzy Panchakt et j’en passe. D’autres générations par contre se sont retrouvées avec le titre de l’artiste rappeur Janéa  » Tu dors ta vie dors  » …. Comment ne pas souligner la prestation du plus camerounais des Béninois l’artiste Fanico il a passé en revue tout son répertoire avec le public introduit par Stanley.

Krys M et ses danseurs ont voulu quitter sans reprendre le titre qui a lancé la carrière de celle-ci, elle a sa chance le public a cru et a vu sa remarquable prestation. Darina Victry avec son lyrisme envoûtant et sa belle silhouette a contribué à rehausse cet événement.

Il avait la larme à l’œil, Stanley Enow, le dimanche 10 août 2025 03h38 minutes, au moment de remercier les 20. 000 personnes qui ont participés à son concert au Stade Militaire de Yaoundé. Bel apogée de carrière pour ce digne fils du Cameroun rappeur, communicant qui, en cette période estival.

Stanley a donc réussi son pari : être le premier artiste de musique urbaine camerounaise à organiser en un laps de temps un festival et un concert Live et malgré les coulisses de l’organisation d’un tel projet. Remplir le Stade Militaire de Yaoundé, d’où cette phrase que Tony Nobody, en première partie, n’a cessé de répéter d’un air un brin pompeux et admiratif : « Vous allez faire partie de l’histoire avec nous. » en annonçant son poulain sur la scène.

Pour ce concert, Mr Gentleman a pourtant fait simple. La scénographie n’a rien des décors grandiloquents des rappeurs américains qui sont ses modèles. Bien qu’on a noté la présence d’un speaker en backoffice pour ses In & Out, les reprise des refrains

Il n’y a guère que quelques lampes allumés tenus par ses danseurs et de part et d’autre de la scène, deux écrans vidéo géant qui diffusent le visage du chanteur et de ses nombreux invités en mode 360 °. Il est 1h07 quand le Bayangui Boy fait son entrée vertu d’une tenue noire aux plumes tout s’explique il venait pour s’en voler au dessus du plateau Mvog Atemegue et il l’a fait en trois passages séquences de trois interprétations.

Les musiciens portent des identifiants, les danseurs portent des uniformes en fonction des chanson la philosophie vestimentaire urbaine domine, lui un pantalon en  ensemble de couleur noir avec un design de plumes, une chaussure donc la semelle était à la hauteur de son talent.

L’ensemble du spectacle porte sur la voix high de Stanley et sur la qualité de ses instrumentistes. Les musiciens, menés par le clavieste Gérard, semblent pouvoir jouer tous les registres, de l’Afro trap à la soul rythmique en passant par le rap, et même accompagner le chœur des voix  qui introduisent d’une jolie manière le titre  » caramel  » .

Les va et vient multipliés des organisateurs en coulisses et dans l’espace VIP montré qu’ils se sont donnés les moyens de réussir ce pari fou. En Go fast comme Usain Bolt on voyait Nasser Njoya courir, Dex Willy monté les marches de la scène sans prête à attention à son enfilage qui n’était plus en place, Amélie Laure qui n’a pas terminée sa lune de miel chercher le bon angle de prise de vue pour s’assurer de son live, Taphis le manager producteur converti en porteur de sièges pour les VIP, installant ça et là, tout en immortalisant les scènes avec son smartphone. Les grands gestes répètes du Manager Love Laure derrière la scène, le calme et le professionnalisme de responsable régie Phanie veillant au bon déroulé, le tempérament posé de G-LA pour se rassurer de la présence et surtout du déploiement des hommes et femmes de media. Ils ont d’ailleurs étés tous remerciés. La fougue de Talla

À l’avenir pour avoir mis la barre haute pour une première édition le comité d’organisation devrait se rassurer au préalable de débriefer l’équipe de sécurité sur la notion des badges. Comme exemple  » All Acces  » comme l’indique présence partout pour un meilleur rendu, et faire attention aux coquilles  » All Acces  » et non  » All Accés  » anglixme.

Mais aussi, la présence des personnes inutiles sur la scène derrière le DJ  » sous le prétexte d’être la sœur ou le frère de l’artiste…  » Dans une scène professionnelle ne sont que présents sur les scènes les artistes, les musiciens le reste des acteurs clés en coulisses le rendu donnera beaucoup de travail à l’équipe de captation. Ne perdons pas de vu qu’en conférence de presse le porteur de projet avait dit  » Je souhaite que festival soit international d’aller pays par pays…  » . des VIP pas satisfait de l’offre annoncer en thème de boissons c’est sur la blogosphère qu’on l’a su.

Beau point final 

Ce concert de Stanley Enow n’a pas seulement été un show exceptionnel de nombreux talents, mais surtout un levier de développement économique pour les entreprises, les jeunes start-up. Ce que l’on oublie souvent de dire c’est que toute cette chaîne contribue au développement, mais surtout la construction significative d’une industrie culturelle et créative. Un concert prophétique, une reconnaissance public d’un mécène qu’il voulait garder l’anonymat. Se sont profils comme ceux-là qu’on cherche pour ce genre de réussite.

Bravo Stanley Enow, t’es vraiment un soldat like you Papa !

 

 

 

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