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News : Evelyne Mengue A Koung relue au poste de Présidente de la Section de l’Union Internationale de la Presse Francophone ( UPF) .
Par Junior King Ondoua
Dr Evelyne Mengue A Koung, a été élue par 62 voix sur 62 votants, présidente de la section Camerounaise de l’Union Internationale de la Presse Francophone en abrégé ( UPF) lors de l’Assemblée Générale Élective qui s’est tenue au siège de l’UPF au lieu dit derrière le laboratoire Meka. En rappel elle devient via ce second mandant la première femme à diriger l’UPF Cameroun. Pour les quatre années à venir la Présidente dans son discours de campagne à présenter sa feuille de route, et est revenu sur les projets réalisés donc l’acquisition d’un siège social l’un des plus défis. Membre de l’UPF depuis 21 ans. Elle a promis prendre son bâton de pélerin et de faire adhérer d’autres confrères et consœurs sans discrimination. Elle s’est s’y prendre pour avoir occupée quelques postes de responsabilité en rappel elle a été Secrétaire générale puis Vice-Présidente de la section Cameroun de cette association de renommée internationale.
Journaliste diplômée de la 26ème promotion de l’ESSTIC (Ecole supérieure des Sciences et techniques de l’information et de la communication), Evelyne MENGUE A KOUNG est un visage qui compte dans le paysage feutré de l’audiovisuel camerounais. Aujourd’hui Directeur elle est l’ouvrière de l’ombre de la chaîne thématique CRTV News. Titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication ( SIC) à l’Université de Douala. Ses travaux de recherche portaient sur « L’histoire à la télévision, télévision et histoire : l’exemple du nationalisme Camerounais.
Aux côtés de la présidente de l’UPF section Cameroun des journalistes, des éditeurs, des directeurs de publication, des communicants, des chefs services, des marketistes…la nouvelle présidente de l’UPF Cameroun place son mandat sous le signe de la redynamisation de l’association, l’arrimage des professionnels des sciences de l’information et de la communication aux nouvelles technologies, le digital, l’intelligence artificielle mais aussi l’accent sur les formations, recyclage des journalistes qui exercent ceci pour faire face à la ruée des » Fake News ».
C’est autour d’un cocktail dînatoire que les membres se sont séparés tout en fredonnant ça et là des succès artistique rappelant à certains leurs années universitaires et d’autres beaux souvenirs.
A propos de l’UPF
L’Union internationale de la Presse francophone (UPF) est la plus ancienne association francophone de journalistes reconnue par les organisations internationales (ONU, UNESCO, ACCT…). Sa création précède celle de la Conférence des ministres de l’Education nationale des pays francophones qui est la première institution officielle francophone connue.
L’UPF est née le 13 mai 1950, sous l’appellation d’origine d’Association internationale des journalistes de langue française (AIJLF), d’une initiative franco-canadienne. Le temps d’une rencontre, des journalistes français et canadiens lancent et concrétisent le projet. L’UPF voit le jour et fait adopter son acte de création par le congrès des syndicats national des journalistes français (SNJ) qui se réunissait à Limoges. C’est l’année même où le SNJ revendiquait un affranchissement de l’emprise syndicale – du moins celle de la CGT à laquelle il était affilié au-lendemain de la guerre mondiale – et multipliait les initiatives en direction d’une réorganisation autonome de la profession. C’est également la même année de la création de l’UPF que le SNJ lançait le projet d’institution d’un « Conseil supérieur des journalistes ».
L’Union internationale de la presse francophone s’est dès lors employée à développer ses relations dans le monde. L’action de l’ONG, qui prend de prime à bord une dimension internationale, part à la base d’une collaboration entre un noyau de journalistes canadiens invités au congrès du SNJ et leurs hôtes français pour s’étendre à des collègues belges puis suisses avant d’étendre le réseau à l’Afrique et au reste du monde francophone.
La particularité de l’UPF est de créer sa mission autour de la notion de francophonie. Elle est de ce fait le précurseur d’un mouvement, d’abord associatif, qui s’institutionnalise vingt ans plus tard par la création, en 1970 à Niamey, au Niger, du « premier organisme inter-gouvernemental de la Francophonie » (Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)). La deuxième association à voir le jour, en 1961, sous label francophone est l’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF). Et ce n’est qu’en 1986 à Versailles qu’une conférence des chefs d’Etats allait donner lieu au lancement du cadre institutionnalisé qui deviendra plus tard un sommet, réuni tous les deux ans sous l’égide d’une organisation créée à cet effet (OIF).
L’Union internationale de la Presse francophone est une organisation internationale non-gouvernementale (OING) reconnue par de grandes organisations internationales, telles l’ONU, l’UNESCO et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Depuis le 24 juillet 2022, elle est présidée par Anne-Cécile Robert (France). Sa secrétaire générale internationale est Zara Nazarian, réélue à ce poste par le comité international qui s’est réuni en juillet 2022 à Benguerir (Maroc).
L’UPF internationale regroupe un large réseau de journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle. Ils sont répartis dans 110 pays ou régions du monde.