Art contemporain : Retour sur la conférence de presse de Créations Contemporaines  »

Culture

Art contemporain| Retour sur la conférence de presse de Créations Contemporaines avec en vitrine le projet intitulé  » Gouli  » venu du septemtrion du Cameroun.  

Par : Junior King Ondoua 

Ce jeudi 09 novembre a eu lieu au Musée National, à Yaoundé, la conférence de presse de présentation du projet baptisé  » Gouli  » de l’artiste visuel Alioum Moussa en présence des responsables des lieux, des étudiants en arts plastiques, des intellectuels, journalistes,  et visiteurs au passage.

L’événement s’est ouvert par les propos de souhaits de bienvenue de la promotrice de Créations Contemporaines en la personne Raïssa NJOYA, promotrice et co-curatrice de MOD’ART . Il est important de relever que c’était ma première fois de rencontrer une personne aussi passionnée d’art contemporain et qui l’expliquer avec une telle aisance relationnelle qu’à elle seule on pouvait y passer toute la fin d’après-midi.

Les artistes visuels doivent être valoriser ce qui est différent de l’idée erronée du marketing auquel on nous prête… Non nous faisons de la promotion des travaux des artistes et ses derniers doivent parler pour ne pas être oublié dans la société  

Qu’est-ce que l’art contemporain ? Qu’est-ce qu’un artiste ? Comment organise-t-on une exposition ? Comment choisit-on un sujet, un artiste, une œuvre ? Quels sont les acteurs rencontrés au cours de la conception et de la réalisation d’une exposition ? Qu’est-ce qui une restitution de résidence ? Voilà autant de questions que se pose le public venu nombreux dans cette salle du flanc gauche de l’encre de l’histoire du Cameroun. Autant de questions auxquelles Alioum Moussa, et son confrère Jean Michel DISSAKE ont répondus à tour de rôle.  Des questions qui ont trouvés des réponses justes et précises auprès de celui qui a eu l’inspiration du projet baptisé  » Gouli  » l’objectif étant de n’être plus vu comme le  » Alioum  » qui vient en famille se ressourcer, mais le  » Alioum  » dans sa confortable casquette d’artiste visuel.

 » Gouli, veut dire la sueur bien évidemment, après avoir beaucoup chercher entend qu’artiste je suis ressaisi et j’ai pris la décision de travailler avec les concepts m’étant frotter avec le métier du théâtre. Gouli, était une façon pour moi de parler de mon enfance partant d’un constat de la philosophie vestimentaire de la région de l’extrême Nord du Cameroun 

Vêtu dans une tenue traditionnelle d’apparat de l’aire soudano saharienne, c’est dans la même aisance de la co -curatrice qu’il a répondu. À tour de rôle les personnes présentes ont pris du plaisir à apprendre et débattre. Ce projet avait pour destination première le pays des lions de la Teranga, mais faute de moyens l’organisatrice bien entourée a prise la sage et juste décision de réaliser le projet au Cameroun.

La démarche artistique de ce projet a été bien pensée quelques anecdotes ont étés partagés avec émotion sur la rencontre en elle-même, le comment du pourquoi de la résidence, la finalité et surtout la réalisation en tenant compte de tous les aspects sécuritaires, sanitaires, logistiques et artistiques.

Les idées et concepts d’ Alioum Moussa et Jean Michel DISSAKE se rejoignent artsiquement leurs idées  éclairent les pensées sur un fait de société qui a fini par se normalisé, modifient la perception des artistes et offrent des expériences visuelles incroyables.

Rien qu’avoir le rendu du livret d’exposition et quelques projets diffusés en 3D on a l’impression que peindre, en extérieur, relève d’une longue réflexion poussant progressivement les artistes visuels, les plasticiens à quitter les ateliers et leur confort pour représenter les paysages. C’est le résultat d’un travail donc la programmation, exceptionnelle, mêle une d’expositions impressionnistes.

Des propos, qu’à relever également le conférencier présent qui modéré avec maîtrise la phase débat qui s’est clôturée avec des belles recommandations que ça soit des auteurs, des œuvres ou encore même des références nous en voulons pour preuve Engelbert Mveng, de regretter mémoire digne fils de l’aire Ekang beti, comme rien ne fait au hasard un fils Ekang avait son exposition dénommée  » Verseau  » en exposition. L’artiste pluridisciplinaire Jean Marie Claude Ahanda, a expliqué en quelques mots l’idée de cette exposition. L’on a tout de même noté la chaleureuse accolade fraternelle entre les artistes visuels, comme quoi les artistes devraient prendre exemple sur ses derniers et si la solution venait de l’art contemporain pour enfin exorciser ce milieu. Il serai plaisant de voir une programmation, d’art contemporain, des spectacles de danse contemporaine, des performances, de l’art numérique, des arts de la rue, des colloques , des conférences et rencontres pour des rendez-vous festifs ouverts à tous de la véritable nourriture pour le corps et l’esprit.

 

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