Event| Social : Handicap Sans Visage peaufine ses activités pour le mois d’avril 2024.

Event| News :  La présidente de l’association Handicap Sans Visage Florida Tchana, était face à la presse .

Par:  Junior King Ondoua

Il est 14h10 minutes lorsque la présentatrice télé vedette fait son entrée au sixième étage de la maison de la radio, non pas pour une entrée spectaculaire de sa production  » Jet Privé  » auquel elle a nous a souvent habitué mais plutôt pour une cause pour laquelle elle a fait tombé sa veste à savoir la sensibilisation en faveur des enfants autistes.

Au téléphone pour planifier ses différents rendez-vous toujours souriante elle passe aux civilités des confrères et consœurs qu’elle a convié à une conférence de presse en prélude à la semaine de sensibilisation sur l’autisme son cheval de bataille quand cette dernière n’est pas vêtu de sa tenue d’hôtesse de l’air qui ne laisse personne indifférent.

À sa suite les membres de sa team parmi lesquels le promoteur culturel Guy Metang qui vas assurer pour cette autre édition le management artistique.

La conférence débute sur les mots de bienvenue de Florida et sa reconnaissance envers les hommes et femmes de Media modéré par G-Laurentine Assiga l’ont prend des notes sur le différent contenus des activités et surtout les commodités de la soirée de gala.

Les activités

Outre la soirée de gala, il est prévu  à l’esplanade du Musée National avec les enfants autistes des journées de sensibilisation sur la maladie, des consultations gratuites, des rencontres des familles avec les professionnels de la santé, des expositions avec des articles réalisés par ses enfants donc le génie créatif fait toujours parler de lui-même. Tout ceci auréolé des jeux pour un moment de bonheur et de partage avec les enfants avec certainement en fonds sonore l’hymne officiel composé par l’artiste chanteur ivoirien Meiway la légende du  » zoblazo  » vidéo clip réalisé lors de la campagne, tourné au Cameroun avec les enfants autistes à l’édition précédente.

Le centre de loisirs

La bonne nouvelle est l’acquisition déjà du terrain où sera construit le centre de loisirs pour les enfants  d’une superficie de près de 500m2. C’est l’un objectif principal  de l’association « Handicap Sans Visage » mise en route en 2019. Le Centre offrira à ces enfants pas comme les autres la possibilité de s’amuser sur des aires de jeux adaptés ; comprendre leurs signaux de leurs corps; des jeux sensoriels et de motricité ; et  une salle de musique pour développer leurs talents  pour des moments d’apprentissage et de détente « , souligne Floride Tchana.

La soirée de gala 

Le rendez-vous est pris pour le vendredi 05 Avril 2024 au Hilton Hôtel Yaoundé à partir de 19H. L’affiche a elle seule suscite la participation à cette soirée caritative de lève de fonds la légende du Makossa Ben Decca, le groupe mythique Xmaleya, la douce voix de Sissy Dipoko, Jaja Tresch se sont alliés à la cause en prêtant socialement parlant leurs timbres vocales.

Une occasion  de démystifier un peu cette maladie que beaucoup de familles cachent. En rappel, c’est lors de l’édition précédente que nous avons appris que Sissy Dipoko, était maman d’un enfant autiste nous vous laissons imaginer l’émotion qui nous a traversé.

À la question de savoir les raisons du nominatif de l’association  » Handicap Sans Visage  »

« Je suis un parent d’enfant autiste et avant de le savoir, j’ignorais tout de la maladie. J’ai pu voir les difficultés que rencontrent certains parents pour comprendre leurs enfants et les encadrer correctement. Il n’est pas évident de reconnaître à l’oeil un enfant autiste.. encore moins savoir comment en prendre soin et se comporter face à lui ..

C’est la raison pour laquelle j’ai mis sur pied cette association pour les accompagner, mais aussi pour leur offrir un cadre adapté », déclare la présentatrice Florida tout ému.

C’est sur le thème  » Sensibilisons- nous à l’autisme et oeuvrons pour le bien être des enfants autistes  » que les activités vont s’ouvrir du 1er au 07 avril à l’esplanade du Musée National lieu qui porte l’histoire du Cameroun, et les enfants autistes font partie de cette histoire que la promotrice Florida contribue modestement avec son bâton de pélerin pour un plaidoyer auprès des âmes de bonnes volontés afin que ce projet social se concrétise.

Top chrono question de temps, fin de la conférence elle donne des interviews en apparté il faut courir au prochain rendez-vous. Mais avant elle prend la peine avec son équipe de bien rangé la salle. Elle a habitué à aller au rythme d’un jet rapide, ponctuelle, courtoise et le beau sourire qui vas avec. Un sourire qu’elle souhaite voir sur le visage des enfants autistes et qu’il ne quitte jamais ses derniers.

 

News : L’esplanade du Musée National abrite la deuxième édition du Festival des Saveurs du Cameroun et du Monde.

News|  Festival des Saveurs du Cameroun et du Monde, Acte 2 : Le Ministère du Tourisme…

Art contemporain : Retour sur la conférence de presse de Créations Contemporaines  »

Culture

Art contemporain| Retour sur la conférence de presse de Créations Contemporaines avec en vitrine le projet intitulé  » Gouli  » venu du septemtrion du Cameroun.  

Par : Junior King Ondoua 

Ce jeudi 09 novembre a eu lieu au Musée National, à Yaoundé, la conférence de presse de présentation du projet baptisé  » Gouli  » de l’artiste visuel Alioum Moussa en présence des responsables des lieux, des étudiants en arts plastiques, des intellectuels, journalistes,  et visiteurs au passage.

L’événement s’est ouvert par les propos de souhaits de bienvenue de la promotrice de Créations Contemporaines en la personne Raïssa NJOYA, promotrice et co-curatrice de MOD’ART . Il est important de relever que c’était ma première fois de rencontrer une personne aussi passionnée d’art contemporain et qui l’expliquer avec une telle aisance relationnelle qu’à elle seule on pouvait y passer toute la fin d’après-midi.

Les artistes visuels doivent être valoriser ce qui est différent de l’idée erronée du marketing auquel on nous prête… Non nous faisons de la promotion des travaux des artistes et ses derniers doivent parler pour ne pas être oublié dans la société  

Qu’est-ce que l’art contemporain ? Qu’est-ce qu’un artiste ? Comment organise-t-on une exposition ? Comment choisit-on un sujet, un artiste, une œuvre ? Quels sont les acteurs rencontrés au cours de la conception et de la réalisation d’une exposition ? Qu’est-ce qui une restitution de résidence ? Voilà autant de questions que se pose le public venu nombreux dans cette salle du flanc gauche de l’encre de l’histoire du Cameroun. Autant de questions auxquelles Alioum Moussa, et son confrère Jean Michel DISSAKE ont répondus à tour de rôle.  Des questions qui ont trouvés des réponses justes et précises auprès de celui qui a eu l’inspiration du projet baptisé  » Gouli  » l’objectif étant de n’être plus vu comme le  » Alioum  » qui vient en famille se ressourcer, mais le  » Alioum  » dans sa confortable casquette d’artiste visuel.

 » Gouli, veut dire la sueur bien évidemment, après avoir beaucoup chercher entend qu’artiste je suis ressaisi et j’ai pris la décision de travailler avec les concepts m’étant frotter avec le métier du théâtre. Gouli, était une façon pour moi de parler de mon enfance partant d’un constat de la philosophie vestimentaire de la région de l’extrême Nord du Cameroun 

Vêtu dans une tenue traditionnelle d’apparat de l’aire soudano saharienne, c’est dans la même aisance de la co -curatrice qu’il a répondu. À tour de rôle les personnes présentes ont pris du plaisir à apprendre et débattre. Ce projet avait pour destination première le pays des lions de la Teranga, mais faute de moyens l’organisatrice bien entourée a prise la sage et juste décision de réaliser le projet au Cameroun.

La démarche artistique de ce projet a été bien pensée quelques anecdotes ont étés partagés avec émotion sur la rencontre en elle-même, le comment du pourquoi de la résidence, la finalité et surtout la réalisation en tenant compte de tous les aspects sécuritaires, sanitaires, logistiques et artistiques.

Les idées et concepts d’ Alioum Moussa et Jean Michel DISSAKE se rejoignent artsiquement leurs idées  éclairent les pensées sur un fait de société qui a fini par se normalisé, modifient la perception des artistes et offrent des expériences visuelles incroyables.

Rien qu’avoir le rendu du livret d’exposition et quelques projets diffusés en 3D on a l’impression que peindre, en extérieur, relève d’une longue réflexion poussant progressivement les artistes visuels, les plasticiens à quitter les ateliers et leur confort pour représenter les paysages. C’est le résultat d’un travail donc la programmation, exceptionnelle, mêle une d’expositions impressionnistes.

Des propos, qu’à relever également le conférencier présent qui modéré avec maîtrise la phase débat qui s’est clôturée avec des belles recommandations que ça soit des auteurs, des œuvres ou encore même des références nous en voulons pour preuve Engelbert Mveng, de regretter mémoire digne fils de l’aire Ekang beti, comme rien ne fait au hasard un fils Ekang avait son exposition dénommée  » Verseau  » en exposition. L’artiste pluridisciplinaire Jean Marie Claude Ahanda, a expliqué en quelques mots l’idée de cette exposition. L’on a tout de même noté la chaleureuse accolade fraternelle entre les artistes visuels, comme quoi les artistes devraient prendre exemple sur ses derniers et si la solution venait de l’art contemporain pour enfin exorciser ce milieu. Il serai plaisant de voir une programmation, d’art contemporain, des spectacles de danse contemporaine, des performances, de l’art numérique, des arts de la rue, des colloques , des conférences et rencontres pour des rendez-vous festifs ouverts à tous de la véritable nourriture pour le corps et l’esprit.

 

Art contemporain| Exposition :  » Verseau  » de Jean Marie Claude Ahanda au Musée National.

Culture

Art contemporain| Exposition 

« VERSEAU » L’Exposition de l’un de nos Grands artistes Africain Jean Marie Claude Ahanda  au Musée National de Yaoundé ouverte jusqu’au 12 novembre 2023.

Biographie et parcours 

Jean-Marie Ahanda est un  journaliste, peintre, musicien, chanteur, arrangeur, chef d’orchestre et producteur. Un homme pluridimensionnel.

Jean Marie Ahanda est né le 10 juillet 1953 à Yaoundé, il est un ancien élève du collège Vogt. Contre l’avis des membres de sa famille, il décide de faire de la musique.

Il est à la fois un témoin privilégié et un acteur de l’histoire de la musique camerounaise. Il a été sociétaire des Tulipes Noires de Yaoundé où il officiait comme trompettiste, chanteur et plus tard membres des groupes « Ozila 2000 » et « Zoulou Gang » en France. Ces deux groupes sont en réalité les ancêtres de ce qui donnera plus tard le célèbre groupe antillais « Kassav » avec Jacob Desvarieux et Mbida Douglas.

Parallèlement à la musique, Jean-Marie Ahanda se passionne pour la peinture. Il a été trois fois lauréat de concours nationaux et compte à son actif plusieurs expositions majeures (Cameroun, Gabon, France, Etats-Unis). Passion qu’il continue à vivre jusqu’à ce jour.

Avec le soutien de son oncle Onana Guy à l’époque haut responsable dans une cimenterie basée à Douala, il s’envole pour la France afin d’y suivre une formation en arts graphiques. Il dépose ses bagages à Paris à un moment où le monde du show biz africain est en plein essor. Il se fond dans l’atmosphère. Il retrouve des anciens amis et fait de nouvelles rencontres. Il retrouve le saxophoniste Jimmy Mvondo Mvelé, le pianiste Justin Bowen, Mbida Douglass. Ils retrouvent des potes de l’équipe nationale du Makossa à l’instar de Toto Guillaume. C’est à Paris qu’il rencontre l’écrivain Blaise Ndjehoya dit « Makossa ».

Son premier séjour parisien va s’achever d’une manière rocambolesque ; au cours d’une virée en boîte de nuit ; il se fait piquer dans sa veste rangée dans le vestiaire l’argent que lui envoyait son oncle pour payer ses frais de scolarité. C’est ainsi que s’achève son aventure universitaire à Paris et son séjour français.

À son retour de Paris en 1978, il est recruté comme journaliste au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune où il prend en charge la rubrique culturelle. En fin observateur, il découvre de nouveaux talents et propose des idées ingénieuses.

Il est le concepteur du label « Ebobolofia » de Clolo. C’est Jean-Marie Ahanda qui conseille à Claude Tchemeni de se lancer dans la production musicale, il lui propose aussi d’adopter le nom Ebobolofia (bâton de manioc et avocat en langue béti) comme nom de label ; une expression qui rappelle la modestie. Le nom du label trouvé, Jean-Marie Ahanda suggère à Claude Tchemeni de miser sur le groupe les Véterans qui fait fureur à Mvog Ada. L’album est enregistré au studio multipiste de Radio Cameroun, Ahanda s’occupe de l’orchestration, le mixage se fait à Paris avec les touches de Georges Seba, Jimmy Mvondo Mvelé et Moustik Ambassa. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.

Sorti en 1983, l’album Me ne Ngon Oyap et son titre phare Kulu la tortue connaissent un énorme succès.

En effet, dès les années 1979, Ahanda avait entrepris de sillonner les bars et cabarets dans lesquels se produisaient les orchestres et groupe Bikutsi. Il a déjà l’intime conviction qu’il est possible de faire quelque chose avec ce rythme.

C’est à Escalier Bar de Mvog ada qu’il va découvrir Les vétérans d’Ongola sous la direction de Tsimi Paul.

Parallèlement à tout cela, Jean-Marie Ahanda continue son métier de chroniqueur à Cameroon Tribune. Le flair aiguisé et toujours à l’affut, Ahanda déniche de nombreux talents dans ce groupe dont un jeune guitariste aux doigts magiques : un certain Zanzibar. Il fait évoluer Zanzibar de la guitare rythmique à la guitare solo.

Jean-Marie Ahanda a désormais une idée en tête : créer un groupe qui va révolutionner et internationaliser le Bikutsi. Son projet est futuriste. Il fonde avec Zanzibar le groupe Les têtes brulées dont l’ossature est constituée des éléments tels que : Zanzibar, Soul Mangouma, André Afata, Apache Ango.

Malgré la brouille qui l’a opposé à Ange Ebogo Emerent, notons néanmoins qu’il a participé à la réalisation du fameux album Okon Makon (la maladie dont je souffre). C’est Ahanda qui s’envole à Paris après l’enregistrement pour orchestrer les arrangements de studio avec la participation de ses complices Jimmy Mvondo Mvélé et Justin Bowen. Sorti en 1985, ce sera un immense succès.

Ahanda est viré de son poste de journaliste à Cameroon Tribune ; il peut désormais se consacrer à ses activités artistiques. C’est le début de la belle épopée des Têtes Brulées. Jean-Marie Ahanda est celui qui a enfanté et révélé musicalement « Zanzibar » en tant qu’artiste. Le groupe les têtes brulées ne s’est jamais remis de la perte de Zanzibar. Ils ont eu plusieurs autres albums (Ma musique à moi en 1990, Bikutsi Rock en 1992, Be Happy en 1995, Bikutsi Fever et 2000 et Repentance en 2009) mais n’ont jamais retrouvé leur niveau de gloire d’antan. Comme indiqué précédemment, il a été à la fois un témoin et un acteur privilégié de l’évolution de la musique Camerounaise.

Source : Arol KETCH – 10.02.2020

« Les Icônes de la Musique Camerounaise » (Tome1)

 

Art contemporain : La restitution  » Gouli  » prends ses quartiers au Musée national.

Culture

Cameroun| Art contemporain| 

Le Musée  national participe à la restitution conçue par le duo d’artistes 𝐀𝐥𝐢𝐨𝐮𝐦 𝐌𝐨𝐮𝐬𝐬𝐚, 𝐉𝐞𝐚𝐧 𝐌𝐢𝐜𝐡𝐞𝐥 𝐃𝐢𝐬𝐬𝐚𝐤𝐞 sur fonds d’art contemporain de la Ville de Yaoundé sera présentée lors d’une conférence de presse.

Par : Junior King Ondoua

Ce mois de novembre, des passionnés et professionnels des arts contemporains présentent la restitution dénommée  » 𝐆𝐨𝐮𝐥𝐢  ».

L’art et la culture constituent une priorité de pour ses expérimentés des arts contemporains.  Ils se sont fixé une ambition pour le domaine culturel qui est celle de « l’ouverture à la diversité des esthétiques et des formes d’expression artistiques »  au résumé de leurs riches parcours professionnel. S’inspirant du social, et en faisant usage des objets du quotidien c’est un univers qu’ils feront découvrir aux participants. La dénomination de la restitution en elle-même  » 𝐆𝐨𝐮𝐥𝐢  » a une connotation culturelle de l’aire soudano saharienne. « Gouli » signifie sueur, effort, chaleur ardente. Il s’agit d’un projet artistique novateur organisé par Créations Contemporaines en partenariat avec Cake’Art. La recherche artistique est au cœur de cette démarche de création. Elle allie recyclage des textiles à l’instar des vêtements usagés communément appelés « friperie » et valorisation de l’artisanat en particulier la broderie peule, la teinture végétale, le filage textile et la culture du coton. Elle rendit possible l’installation d’une résidence de dimension internationale dans une région semi-rurale (l’Extrême-Nord) et le lieu de naissance de l’artiste Alioum.

L’évènement se veut ambitieux et populaire. Il a pour objectif de pousser à l’action de la situation sociale, et éducative de la société la renaissance de ladite société par le prisme de l’expérience de la rencontre avec l’art.

Biographie et parcours

Né à Maroua (Cameroun), Alioum Moussa est un artiste visuel qui vit et travaille à Yaoundé (Cameroun). Graphiste, scénographe et designer, son travail questionne et ouvre des discussions sur des problématiques sociales. Ses créations s’inscrivent dans une logique d’écriture complexe qui impliquent une variété de technique (le dessin, peinture, broderie, installation, sculpture et la vidéo).

En 2006, il participe au programme de résidence artistique IAAB à Bâle (Suisse) et à un projet d’art itinérant à travers 07 pays d’Afrique de l’Ouest organisé par le collectif

EXITOUR. En 2007, il est lauréat de la bourse Visa pour la création (Culturesfrance, Paris). Alioum conçoit en 2008 les scénographies du Festival National des Arts et de la Culture à

Maroua (Cameroun) et celle de l’exposition « Rompre le silence tambour battant » au siège de l’ONU (New-York, Etats Unis) en 2009. En 2010, il prend part au programme de résidence « Université des Idées » organisé par la Fondation Pistoletto à Biella (Italie). A l’occasion du festival « MY WORLD IMAGES FESTIVAL ». En 2013, il a été invité à réaliser une œuvre publiquebdans la commune de Arhus (Danemark). Au terme d’une résidence de création effectuée en août 2017, il se fait exposer à la Villa Adellatif à Alger (Algérie). La même année, il est l’invité spécial à la biennale PERFORMATIK 2017 en binôme avec l’artiste belge Maarten Vanden Eynde, pour le projet IN_DEPENDANCE. Alioum a également conçu des costumes et accessoires pour des pièces de théâtre telles que « EN ATTENDANT GODOT » et « Cantate de Guerre » soutenues le Comité Interna￾tional du Théâtre Francophone CITF et l’institut Français de Paris. Il a remporté le premier prix de design de la Fondation « Illy art collection ».

L’exposition collective « Contact zone » au Musée National du Cameroun, les exposi￾tions individuelles « ART-DOISE » aux IFC (Yaoundé et Douala) et « PANSEMENT » à l’Espace doual’art ont marqué les dernières sorties majeures de l’artiste au Cameroun en ces der￾nières années 2022 et 2023.

Biographie et parcours

Né le 19 juillet 1983 à Yaoundé, Jean Michel Dissake est un artiste trans￾disciplinaire et iconoclaste qui vit et travaille à Yaoundé. Fils d’architecte et petit-fils du chef traditionnel Babenga (petite bourgade du littoral camerounais), il manifeste tôt, un penchant pour l’observation de son environnement immédiat au moyen de sa créativité.

La « résurrection de la nature morte » devient le principe fondamental d’une discipline artistique transversale dont il est le précurseur : La Picto Sculpture. L’artiste part du postulat suivant : vu que l’évolution technologique interfère sur le vivant, Il ne s’agit désormais plus de se reconnaître uniquement au travers de la race, du clan ou de la tribu ; mais plutôt, d’intégrer la réalité de cette nouvelle humanité issue de l’évolution. Son espoir est fondé dans l’idée que l’immatériel prime sur le matériel, la paix sur la violence, l’amour sur la haine.

Jean Michel Dissake dirige « Mudiki », un laboratoire de recherche en arts visuels. Il affectionne la réalisation d’œuvres monumentales et travaille une grande variété de matériaux tous usagés et solides (tôle, aluminium, cuivre, ébène, textile, plexiglas, circuits intégrés, scanners, écrans d’ordinateurs, etc.). Il enseigne également la transdisciplinarité en art, dans les universités de Douala, Dschang et de Caroline du Nord aux USA.